On m’a demandé récemment de relire un travail conséquent rédigé en LaTeX pour, je cite, « en éliminer les fautes d’orthographe et de langue ».
L’orthographe n’étant pas mon fort, j’utilise un correcteur externe, dont le nom signifie « antipoison ». Le problème avec LaTeX est que, du fait notamment de la surabondance de commandes d’abréviation, l’analyse du correcteur échoue régulièrement.
J’ai donc décidé de faire la correction sur le PDF final. Il m’a cependant fallu l’adapter pour « mâcher » le travail du correcteur.
La version 2.5c de fontspec est sorti le 20 janvier. Cependant cette version casse une fonctionnalité importante : la commande \emph ne fonctionne plus.
Le problème est connu, et une nouvelle version, 2.5d, devrait sortir sous peu.
La version 4.52 de Latexmk vient de sortir. Elle intègre directement le support de XeLaTeX. Ceci ne facilite pas que la création d’un fichier de configuration, mais permet de gagner un temps substantiel lors de la compilation. Explications.
Cette semaine, compilant ma thèse pour une nouvelle relecture de la bibliographie, j’ai eu la désagréable surprise d’obtenir un message d’erreur libellé ainsi « TeX capacity exceeded, sorry [main memory size=5000000 ». J’ai passé un certain à trouver la source du bug. Je vous livre ici l’explication, d’une part parce que dans certaines circonstances d’autres que moi pourraient être amenés à obtenir le même bug, et d’autre part parce que l’explication de celui-ci s’avère intéressante pour comprendre les mécanismes sous-jacents à biblatex, à biber et à XeLaTeX.
Lorsqu’on cite des œuvres anciennes, par exemple dans le domaine du christianisme ancien, il peut être utile d’indiquer l’identifiant de celles-ci dans une ou plusieurs claves (singulier clavis), tel que la Bibliotheca hagiographica graeca (BHG) ou la Clavis apocryphorum novi testamenti (CANT), afin d’éviter les confusions entre œuvres homonymes, ou pour clarifier l’identification d’une œuvre publiée sous différents titres.
Le package biblatex-claves, juste publié sur le CTAN et inspiré d’une précédente contribution, facilite l’ajout de telle information de manière cohérente. En voici une brève présentation, la documentation officielle et complète étant sur le CTAN.