Rappelons qu’un stemma codicum est une sorte d’arbre généalogique des différents manuscrits d’un même texte. Par abus de language, j’utiliserai également le terme stemma (sans le codicum) pour désigner un schéma représentant les relations de dépendances mutuels entre plusieurs textes, et non pas seulement entre plusieurs manuscrits.
Dans la situation rêvée, les manuscrits n’auraient entre eux que des relations de types ascendantes, verticales : un manuscrits « engendrant » un ou plusieurs autres manuscrits, qui engendreraient à leurs tours d’autres manuscrits. On aurait alors un stemma sans recoupement des branches, sans consanguinité. J’appelerai ce stemma un « stemma simple ».
Mais bien souvent les manuscrits ou les textes se contaminent entre eux, se croisent, en un mot, deviennent consanguins. On aura alors affaire à un « stemma complexe ».
La manière de procéder pour coder un stemma avec TikZ dépend alors de son caractère complexe ou non :
- Si le stemma est simple, il « suffit » de coder les relations entre les différents manuscrits en notant les engendrements successifs. On indiquera également l’orientation du stemma (horizontal ou vertical), ainsi que l’écart à mettre graphiquement entre deux manuscrits « frères » et entre les manuscrits « pères » et « fils ».
- Si le stemma est complexe, on positionnera d’abord sur une grille l’ensemble des manuscrits / textes, puis on indiquera les relations entre ces manuscrits.
Ces deux cas font l’objet de deux articles distincts :